Gabriel tient de son père énormément d’atouts physique et de sa mère un visage d’ange, qui lui aura donc valu son nom. Les cheveux rayonnants d’un blond pur de sa mère lui reviennent alors que la carrure élancée de son père lui laisse une grande taille fine. Les yeux d’un bleu océan plongeant, envoutant et incroyablement délicat. Je ne vous décris pas là un apollon mais un mec assez bien pour vous intéresser et assez bien pour être sur de lui, sans l’être. Ce beau gosse n’a absolument pas conscience de son impact positif face à la gente féminine et n’en joue pas du tout. Malgré un visage d’ange et une carrure large, il ne fait pas attention à prendre bien soin de lui et atteint ce physique grâce au fait de porter les pierres à son père de les tailler de la taille et de la forme demandées par le client du Capitole. Les gouts sobre et l’habillage simple, il est loin de se pavaner en vêtements réalisé d’une manière extravagante et préfère de loin un simple jean coupé et une chemise ou un tee-shirt aux tenues extravagantes et moulantes du Capitole, qu’il trouve par ailleurs complètement ridicules. Une simplicité alors effarante pour l’ange qui fera chavirer vos cœurs.

Tout le monde connait l’ange, celui qui a fait naitre et connaitre le plus pur des êtres. L’ange Gabriel. Gabriel sous son air angélique, reste un membre du premier district, comme les autres, il suit se études, dans deux ans il se portera volontaire au plus vite pour aller dans l’arène. Mais c’était surement un des seuls à faire de toute cette histoire une grande blague, sa situation lui plait bien assez, en étant fils d’un très bon vendeur de bijoux pour le capitole, sa situation lui plait assez et la vie couverte de gloire au milieu des vainqueurs arrogants ne l’intéresse pas vraiment. Il est plutôt bien au milieu de sa discrétion certaine, à craquer pour telle ou telle fille, à rester dans son coin. Il ne joue pas de ses atouts et se sous-estime facilement. Les pieds sur terre, Gabriel est au courant que s’il venait à aller dan l’arène, il aurait énormément de chances de se faire tuer. Le garçon tient plus à sa petite vie douillette à tailler émeraude et jade qu’une vie couverte d’émeraude et de jade. En plus, ce n’est pas dans l’arène qu’on trouve l’amour et l’amitié et pour ce grand romantique, une vie stable vaut mieux que gloire et courage reconnu. Mais cette vie stable ne sera jamais reconnue s’il ne se dévoile pas et ne sort jamais de cette vie trop discrète qui lui rogne la tête de l’intérieur. Sa sympathie, son charme et son intelligence devrait ressurgir pour le mettre en avant, mais non, rien pour y faire.

Il y a un peu plus de 16 ans, le 19 juin, naissait un de ces multiples maudits au milieu de l’installation hospitalière du district un. Le bijoutier Van Drin, avait donné à sa femme neuf mois plus tôt un cadeau exceptionnel, un futur tribut à donner au Capitole, 18 ans plus tard. Les deux adultes avaient rêvé de cet enfant et espéré lui donner une vie heureuse et pleine de bonheur en ayant tout les deux échappé aux Hunger Games. Leur fils, Gabriel, naquit donc en ce jour d’été entouré d’un amour certain et d’une venue désirée.

Gabriel était enfant unique et le resta. Il vécu une enfance rythmée entre l’école et la bijouterie, il fournissait un travail remarquable et ne demandait jamais rien en échange. L’enfant était très intelligent et avait des prédispositions certaines. Il était promis à un avenir rempli de simplicité avec une femme respectable et de beaux enfants. Son enfance était bercée dans ces rêves d’opaline. Toute sa vie était promise à être parfaite et rose. En plus d’être un favorisé en étant au district un, il était aussi un favorisé du district un, bien nourri et choyé par ses parents.

Et ce jusque l’âge de 8 ans. A cet âge, les jeunes des districts un et deux vont en école spécialisée. De huit à dix-huit ans, ils apprennent ainsi à survivre et à vivre en arène et dans toute situation pour que dix ans plus tard, ils deviennent des machines à tuer. Le garçon commença alors à se révolter, tout les soirs il parlait à ses parents de la journée qu’il avait eu, sidéré qu’on lui demande de lancer javelot et de tirer au couteau sur des mannequins à longueur de journée. Les autres cours étant ceux de survie, et la différence des plantes, des arbres ne l’intéressèrent absolument pas. Il rêvait de ce qu’il entendait dans les autres districts, qu’au quatre, ils n’étaient pas obligés de suivre ces cours de meurtre et d’imaginer à longueur de journée que leur vie est d’être un jour couvert de gloire en gagnant les jeux. La vie selon lui était beaucoup plus forte que ça et méritait d’être vécue avec plaisir, et tuer n’en était pas un.

Le 14 mai de l’année de ses 13 ans, Gabriel fut interpellé dans un de ses cours de lancé de couteau. Il fut conduit par un pacificateur jusqu’au centre hospitalier du centre du district. Sa mère était décédée dans la matinée. Une longue marque de couteau dans le visage. Le destin et les yeux rêveurs de son fils se sont depuis pour toujours évadés. Gabriel se rappellera toujours de la dernière vue de sa mère, sanglante et ensanglantée. On ne connaitra jamais les causes de cette mort qui s’est déroulée dans l’arrière boutique. Depuis, Gabriel s’est promis de ne pas connaitre une mort aussi vile et salie, il évitera donc par-dessous tout la Moisson. Mais son destin était depuis lors incontrôlable.

Même s’il voulait l’éviter, la Moisson le choisit deux ans plus tard, son nom fut tiré. Il réalisa alors du destin qu’il allait subir et la détresse emplit son regard. Treize secondes se firent ressentir avant qu’un grand, 18 ans donc, ayant terminé son entrainement et prêt à être couvert d’or se porta volontaire. Ce dernier se fit tuer quatre heures après son entrée dans l’arène par la fille venant du deux. Ce garçon avait sauvé Gabriel et s’était fait assassiner deux semaines et quatre heures plus tard. Gabriel fit offrir du pain et de la nourriture à la famille qui avait perdu son sauveur. La gentillesse de Gedj fut soulignée et admirée. Il porte aujourd’hui et encore pour longtemps cette marque de reconnaissance alors que c’est lui qui doit tout à cette famille.



Je garde mon habitude de garder l’histoire dans les grande ligne pour la faire découvrir au fil des RP surtout.

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