Pas d'idées de titre xDD (Pv : Rico)

●Liam ●

De temps en temps, des élans de nostalgie assaillaient Liam de tout son corps. Il n’avait plus aucun bonheur –déjà que sa joie quotidienne était très limitée-, restait dans son coin pendant des heures sans bouger et devenait même désagréable envers Drizzy. Le canidé y était habitué avec le temps, et se contenter de laisser le jeune homme tranquille. Enfin, il restait tout de même près de Liam, pour lui tenir compagnie.

Liam était assis en tailleur sur son lit, les deux jambes croisées sous lui. Il serrait fort dans sa main le bracelet que sa défunte petite sœur lui avait fait. De l’autre main, il caressait son compagnon, qu’il arrivait à supporter aujourd’hui. Ah oui ! J’ai oublié de vous dire qu’il était dans sa période nostalgique de la vie facile qu’il vivait dans son enfance. Dridri regardait son maitre d’un air inquiet pour lui.
Il fallait que Liam se change les idées. Lentement, il se dressa sur ses jambes, et se dirigea à pas lents vers ce qui lui servait de cuisine. Une petite pièce avec un semblant d’évier, des murs jaunit par le temps, et quelques placards où le garçon rangeait toutes ses proies chassées dans la journée. La mine sombre, il se dirigea vers les rangements de vieux bois et y prit un petit bout de pain. Il s’assit sur l’une des 3 chaises et grignota le morceau de pain, lentement et en réfléchissant. Réfléchir sur pourquoi tous ses malheurs arrivaient à lui et à lui seul. Tant d’injustices le laissaient sans voix.

Liam sortit mollement de chez lui pour se diriger vers le marché. Il n’aimait vraiment pas cet endroit, mais absolument pas. Rendez-vous compte, de temps en temps, il était obligé de se rendre dans cet endroit où avait coulé le sang de ses parents et de sa sœur ! Mais c’était du passé. Et ca, le garçon orphelin s’efforçait de se le mettre dans l’esprit. Mais de temps en temps, c’était plus fort que lui. Ca lui revenait, plus fort que jamais à chaque fois. Plus puissant et plus tenace à chaque fois.
Un pas devant l’autre, les yeux au sol, les mains dans ses poches de jean trouées, il avançait sans regarder devant lui, donc ce qui devait arriver arriva. Sans l’apercevoir, il percuta violemment un jeune homme, peut-être un peu plus vieux que celui aux cheveux dorés et bouclés. L’autre avait une chevelure brune foncée, en bataille et horriblement négligée. Liam ne soignait pas non plus beaucoup sa coiffure, mais il y a quand même des limites !
Liam le regarda dans les yeux quelques instants, puis, sans dire un mot, le contourna et reprit sa route, l’air de rien. Il marchait exactement comme il le faisait quelques secondes auparavant, quand une voix s’éleva derrière lui …

♣ - Enrico Miro.

District Cinq.

ft. Liam Whyte.

- Aaaaaaaaaaaargh!!!!!

Mon cri s’éteint enfin après quelques secondes particulièrement horribles. Je pisse le sang. Et pas qu'un peu. Le bonhomme moustachu me regarde d'un air sévère. Je m'apprête à lui cracher à la gueule, et à dire une réplique cinglante, lorsque sont point massif entre brusquement en contact avec mon estomac. Je hoquette de douleur, surpris. Le sang se remet lentement à couler. L'homme ne fait plus attention à moi. Ses pensées sont tournées vers autre chose. Cette autre chose, c'est une jolie fille bonde qui vient de passer, un sourire coquin sur les lèvres. Quelques instants plus tard, il secoue la tête, et réalise enfin, que moi, je suis toujours là, l'oreille en sang, et que j'attend patiemment qu'il fasse son boulot. Il soupire et se remet au travail. Il m'enfonce alors un objet dur dans le trou qu'il vient de percer dans mon oreille, puis m'annonce enfin qu'il a terminé. Pas très rassuré, je porte lentement ma main à l'oreille. J'ai alors la sensation déplaisante sous mes doigts d'avoir un petit objet dur, en fer surement, petit & circulaire. On pourrait croire, penser, que ce n'est qu'une simple décoration, une petit boucle d'oreille pour me donner un certain style. Et bien, détrompez-vous.

Le moustachu me fait signe de partir, ce que je m'empresse de faire. J'enfile mon blouson en cuir, et me précipite vers la sortie, énervé, sans même me retourner pour le saluer. En rage, je me mets à courir pour essayer d'atténuer la colère qui est en moi. Ça ne marche pas.
La chose est solidement accrochée, impossible pour moi de l'arracher. La seule chose possible à faire serait de me couper l'oreille. L'idée ne m'enchante guère. Je grimace en m'imaginait la scène. Je me vois mal me balader dans les rues avec un bout d'oreille en moins. Et moi qui pensait que mes parents ne faisaient pas attention à moi ... Et bien en fait si. Mais pas dans le bon sens. Ils ne sont pas si idiots et ignorants que ça, on dirait, puisqu'ils ont remarqué mes nombreuses fugues dans les différents districts. Alors pour me surveiller davantage, ils m'ont fait implanter ce morceau de ferraille, connecté à l'ordinateur de la maison. Comme ça, ils peuvent me pister, savoir où je suis vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Et si jamais, je sors de mon District, le Cinq, ils envoient des Pacificateurs à mes trousses. Ils n'en ont rien à foutre, mes parents, que je sois maltraité, ou torturé par ces hommes, du moment que je suis vivant & à la maison. Peu importe dans quel état je me trouve.

Une sauvagerie nouvelle, ainsi qu'un puissant désir de liberté s'emparent de moi. Et si j’essayais son efficacité, à cette chose? J'éclate d'un rire mauvais. Comme ça, ils sauront que rien ne peut m'arrêter, pas même dans objets dans le corps.
Je me précipite vers le grand grillage qui borde le District, décidé. Il fait dix mètres de haut, et le courant ne passe plus depuis un bout de temps. Je l'escalade rapidement, toujours aussi déterminé, lorsque emporté par mon élan et mes émotions, mon T-Shirt s'accroche à un bout de fer qui dépasse du grillage. Je tire de toutes mes forces, et là ... "Crac!" Le maillot s'est déchiré de tout son long. Je lance les lambeaux de tissus au loin. Enfin arrivé au sommet, je me laisse tomber de l'autre coté et atterrit lourdement sur le dos. Je me relève, grimaçant, et commence à marcher tranquillement dans une direction quelconque, bien décidé à m'éloigner le plus possible du logis de mes parents.

[ ... ]

J'aperçois enfin des habitations (misérables) au loin. Je m'approche, affamé, bien décidé à voler quelque chose de mangeable. J'arrive au marché du coin, et m'avance encore un peu, vers un étalage débordant de fruits bien juteux, lorsqu'un garçon blond me bouscule. Il me regarde à peine, et continue son chemin, tranquillement. Je commence à bouillir intérieurement.

- Hé! Toi là!

Le blondinet se retourne, apparemment surpris. Je reprends:

- Oui, toi là, me regarde pas d'un air innocent, comme si t'avais rien fait. Viens par ici.

Ce p'tit imbécile ne bouge pas d'un pouce, ce qui m'oblige à venir vers lui. Enfin parvenu à sa hauteur, je me penche vers son visage, et lui demande dans un souffle:

- T'as d'la bouffe?

L'autre me regarde intensément avant de se décider à répondre.

Code by AMIANTE

●Liam ●

- Hé! Toi là!

Liam se décida à contrecœur de se retourner. Il n’avait pas que ça à faire quand même ! À quelques mètres de lui se trouvait le jeune homme qu’il avait bousculé. Un air enragé au visage, ça se voyait qu’il se retenait de ne pas bondir sur le blondinet pour lui arracher les cheveux par poignées ! Bizarrement, Liam était calme. Enfin, « calme ». Il était tellement passif au monde qui l’entourait qu’on pouvait plus appeler ça de la tristesse que du calme. L’inconnu reprit :
- Oui, toi là, me regarde pas d'un air innocent, comme si t'avais rien fait. Viens par ici.

Le regard complètement vide, il ne bronchait pas d’un cil. Il le regardait fixement mais sans vraiment l’observer. Il voulait pleurer mais il s’en empêchait du plus fort de son être. Déjà que le jeune homme devant lui n’avait pas l’air sympathique et de sang froid, on n’allait pas lui montrer ses faiblesses par dessus le marché ! Enervé, l’inconnu s’avança de la manière la plus nonchalante possible et lâcha :
- T'as d'la bouffe?

Liam le dévisagea d’un air incrédule. « De la bouffe » ? Déjà, non. Il n’avait rien à manger sur lui. Et l’abruti en face pensait vraiment que s’il en avait eu de la bouffe il lui en aurait donné ? Comme c’est beau la naïveté, c’est mignon ! Mais bon, on allait être francs, niveau nourriture, Liam n’était pas le plus démuni ! Avec toutes ses parties de chasse, ses placards étaient bien remplis, c’est le moins qu’on pourrait dire. Mais ce n’est pas pour ça qu’il jouerait les restos du cœur ! Pffff. Du n’importe quoi ! En plus vu comment il s’adressait à lui, sans un bonjour, sans un s’il te plait, il pouvait toujours rêver pour que le garçon du 11 fasse demi-tour pour chercher de la viande séchée !
Après plusieurs minutes de silence, Liam lâcha assez méchamment :
-Ouais ! C’est ça ! Je me ballade tout le temps avec mes placards dans les poches en espérant qu’un pignouf dans ton genre débaroule de je sais pas où en réclamant de la bouffe !

( je suis désolée, mais je suis en vacances en argentine. j'vais mettre du temps à répondre ... enfin, j'essayerai dans la semaine. bonnes vacances. (: )

♣ - Enrico Miro.

District Cinq.

ft. Liam Whyte.

- Ouais ! C’est ça ! Je me ballade tout le temps avec mes placards dans les poches en espérant qu’un pignouf dans ton genre déboule de je sais pas où en réclamant de la bouffe !

Wowowow. Faut s'calmer, hein. L'a pas l'air très commode celui-là. Bon. J'ai pas trop envie de m'taper ce type là. J'ai juste envie de manger moi, pourquoi faut-il toujours que je tombe sur des gens pas possibles? Je souffle un bon coup, j'essaye de me retenir, de me calmer; mais c'est plutôt lui qui doit devenir aimable, hein. Bref.

- bah dis donc, t'es nerveux toi! dis-je en explosant de rire, histoire de détendre l'atmosphère.

Mais, ça n'a pas l'air de marcher, le mec me regarde toujours bizarrement. Rolala, aucun sens de l'humour, ces types-là. M'ont pas l'air très commodes dans ce district ... Je décide de la jouer fine. Ce mec, n'a apparemment, pas du tout l'intention de me donner quoi que ce soit. Il va donc falloir forcer un peu les choses. Oh nonnon, je ne vais pas me battre, je n'suis pas fou. Je suis nul en combat, et puis, j'ai pas envie de m'retrouver en sang. Non, je vais lui proposer quelque chose en échange. Mais quoi? Je réfléchis, sans faire attention à lui, qui a tout le plaisir de me dévisager. Une fille? Ouais, non. Du fric? Je regarde ses fringues. Ça pourrait marcher. Je ne pense pas qu'il soit très riche. Maintenant, il suffit juste de le convaincre.

- bon, écoute mec. On a chacun nos problèmes. Moi, j'ai faim, & toi, tu roules pas sur l'or. Donc, j'te propose un marché: tu m'offres un peu à manger, et moi je te donne tout l'argent que tu veux. Mes parents sont riches, ce sont d'anciens juges.

Il n'a pas l'air convaincu ... Aïe aïe aïe. Ça s'annonce mal. Il ne faut surtout pas qu'on me trouve ici, loin de chez moi, en train de proposer une grosse somme d'argent à un inconnu. Je regarde autour de moi. Un marché se déroule, non loin. J'aperçois deux-trois personnes en grandes toges blanches qui se baladent parmi les étalages. Mon sang ne fait qu'un tour. Des pacificateurs. Merde, merde, merde! Je me retourne vivement vers le blondinet. Celui-ci réfléchit toujours à ma proposition. Il prends sont temps. Putain! Je lui fais signe de se dépêcher. Il n'a pas l'air de comprendre, et me regarde d'un air interrogatif. Je lui montre du doigt, les pacificateurs. C'est alors que je remarque, qu'ils s'approchent de plus en plus de nous. J'dois pas avoir l'air fin moi, avec mon t-shirt à demi-déchiré ... oh nonnonnon ...

Je tire le mec par la manche, et l'emmène derrière des cabanes en bois, à moitié détruites.

- bon, j'ai pas beaucoup de temps. C'est oui ou non?

J'ai le don de me mettre dans la merde.

(Liam pourrait accepter la proposition de Rico, pas très convaincu, mais pour en avoir le coeur net, il le suivrait. Ils seraient donc en escapade dans le district cinq. t'en penses quoi? (: )

Code by AMIANTE

● Liam ●

- bah dis donc, t'es nerveux toi!

Liam le fusilla du regard. Oui, il était nerveux, et si il connaissait son passé, peut-être le serait-il aussi ! Si il n’avait pas essayé de se calmer du mieux qu’il pouvait, il lui aurait bondi dessus pour lui arracher les cheveux par poignée ! Mais l’autre tentait de détendre l’atmosphère, il le sentait. Même si ça n’avait vraiment pas d’effet. Ah si ! Au lieu de le regarder avec haine, il le regardait en voulant presque dire : « Euh … D’accord, et maintenant ? » Le garçon brun semblait perdu dans ses pensées. Mais Liam lui, ne le quittait pas des yeux. Il le trouvait pas net ce mec. Il s’attendait à tout venant de sa part mais certainement pas ça :
- bon, écoute mec. On a chacun nos problèmes. Moi, j'ai faim, & toi, tu roules pas sur l'or. Donc, j'te propose un marché: tu m'offres un peu à manger, et moi je te donne tout l'argent que tu veux. Mes parents sont riches, ce sont d'anciens juges.

De l’argent ? On aurait pu croire que Liam accepterait immédiatement ce marché, mais non, bien au contraire. Il fut encore plus méfiant qu’avant. Pour lui, ceux qui font n’importe quoi de leur argent sont des personnes indignes de confiance. Parce que oui, offrir tout la somme d’argent voulu à un parfait étranger contre une demi-tranche de pain sec, c’est louche. Liam le regardait avec attention. Le grand jeune homme brun semblait anxieux. Il regardait sur le coté avec insistance. Le garçon du 11 ne comprenait pas. Que lui prenait-il ? Quand celui au nom encore inconnu pointa quelque chose du doigt, le blondinet se retourna. Un banc. L’autre était bel et bien en train de lui montrer un banc. Il avait peur d’un putain de banc ! Il lui refit face avec une mine déconcertée. L’autre s’impatienta, lui prit le bras et le traina derrière une vieille cabane faite de planches, semblable à celle dans laquelle vivait Liam. En le regardant dans les yeux l’autre lui posa un ultimatum :
- bon, j'ai pas beaucoup de temps. C'est oui ou non?

Liam tourna la tête vers l’endroit qu’il venait de quitter, comme s’il ignorait totalement le jeune homme en face de lui. Mais non, il voulait juste savoir ce qu’il faisait là, dans cet endroit sombre et humide. Puis il vit passer devant la petite ouverture par où ils étaient passés, trois hommes en une sorte de toge blanche délavée, trop grande pour eux. Des pacificateurs. Un grand frisson parcourut la nuque du garçon aux cheveux blonds. Il secoua en un imperceptible mouvement la tête et planta ses yeux bleus dans ceux de l’adolescent qui était en face de lui. Il finit par murmurer.
-T’es pas d’ici … Ecoute … Qui me dit qu’tu m’monte pas un flan ? Hein ? Comment j’peux être sûr de ce que tu dis ?

Il le fixait intensément. Lui avait faim, et Liam était pauvre. Chacun avait ce dont l’autre avait besoin. Lui était riche, Liam avait des placards remplis de viande séchée. Ce dernier soupira. Il avait besoin d’argent, comme il disait toujours : « En prévision des mauvais jours. ». Et là, la chance s’offrait à lui. Mais il n’était pas convaincu du tout de ce que l’autre lui disait. Et comment en être sûr ? Aller dans le District du mec brun vérifier qu’il avait bien du fric, revenir dans le 11 avec l’argent pour lui donner de la nourriture ? Non. L’autre n’aurait pas confiance en Liam tout comme Liam n’avait pas confiance en l’autre. C’était difficile. Le blondinet finir par lâcher après des dizaines de secondes de silence :
-Je suis Liam. Suis moi.

Sans vérifier si l’autre le suivait, il sortit de sa cachette et se rendit en direction de sa bicoque. Bon, il n’en était pas très fier, mais ça faisait parti de son plan. Quand ils arrivèrent devant la barrière précaire qui entourait le terrain, Liam fit signe à l’inconnu de s’arrêter en lui disant :
-Arrête toi là et attends.

Il ouvrit le loquet de la porte extérieure et emprunta l’espèce d’allée qui menait à la porte. Il sortit une petite clé de sa poche et ouvrit la porte. Il se dirigea d’un pas décidé vers la cuisine, saisit sa sacoche et la remplit de quelques morceaux de viande. Il n’était pas généreux au point de vider ses placards non plus ! Avant de sortir, il fit un détour par sa chambre pour ramasser un peu d’argent et de prendre un couteau qu’il camoufla dans sa ceinture. Après tout, on ne sait jamais. Il sortit de la cabane et referma la porte avant de mettre la clé dans sa poche. Il se dirigea vers le jeune homme pour qui il faisait tout ça et lui adressa :
-Alors. J’te donnerai ce qu’il y a là-dedans qui si j’vois l’argent. Marché conclu ?

Evidemment que le marché était conclu ! L’autre ferait n’importe quoi pour le quart d’une tranche de saucisson ! Liam continua :
-Bon, j’ai pas qu’ça à faire … T’habites où ?

(Je sens que je vais adorer ce RP 8DD)

Sujet: Re: Pas d'idées de titre xDD (Pv : Rico)