AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  


The Hunger Games RPG

Un jeu imposé, 24 candidats, seul le gagnant survivra. Puisse le sort vous être favorable
 
-20%
Le deal à ne pas rater :
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, 144 Hz, FreeSync ...
399 € 499 €
Voir le deal

Partagez
 

 CEREMONIE D'OUVERTURE DES HUNGER GAMES.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Président Berckley
- Capitole -
Président Berckley


En savoir plus

CEREMONIE D'OUVERTURE DES HUNGER GAMES. Empty
MessageSujet: CEREMONIE D'OUVERTURE DES HUNGER GAMES.   CEREMONIE D'OUVERTURE DES HUNGER GAMES. Icon_minitimeVen 8 Mar - 15:36

Voici le RP de cérémonie. Merci d'y répondre. Vous pouvez bien entendu commencer votre rp en décrivant votre passage chez les stylistes avant de passer à la cérémonie. Comme à l'accoutumée, vous n'aurez droit qu'à un seul post.
Si jamais vous avez des questions, n'hésitez pas à contacter les admins par mp. (;



C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux. A Panem, si l'ont veut vivre, il faut rester seul.
died soon.
19h37 et 21s. L'excitation des habitants est palpable au Grand Cirque. Ils ont payés leurs places très cher. Mais ça, ce n'est pas un problème. Au Capitole, de l'argent, on en a. Beaucoup. Peut-être trop. Mais nous sommes humains: égoïstes. Il ne nous viendrait jamais à l'esprit de filer l'argent en trop à ces populations soumises. Je veux bien entendu parler de ces personnes, qui vivent dans les différents districts.

Mais passons. Les personnes du public ont à présent toutes trouvé leur place, et attendent avec impatience l'arrivée des tributs, la tête tournée vers la grande porte. Et si je vous dis à vous, que leur entrée ne s'effectuera pas comme à l'accoutumée. Que ces millions de gens vont être éberlués. Et qu'il vont adorer. Et ça ne fera que monter leur excitation et plaisir à suivre les Jeux. Car oui, pour la première fois de l'histoire, les tributs n'entreront pas par cette grande porte en bois massif. Ils viendront ... du ciel. Mais, les changements ne sont jamais radicaux. Nous gardons nos habitudes. Alors oui, ils arriveront du ciel, mais sur des chars. Grâce aux bons travaux de nos scientifiques, qui ont pu se procurer de magnifiques chevaux blancs pour les modifier génétiquement et faire en sorte qu'ils deviennent des pégases, sublimes créatures volantes. Quelle entrée majestueuse. Car je compte faire de ces jeux, des jeux inoubliables. Alors, commençons comme il se doit: par le commencement.

19h46 et 35s. L'heure des derniers préparatifs. Ces jeunes personnes ont dû passer toute l'après-midi avec leurs stylistes, et ont dû découvrir la beauté, au sens simple. Ce ne doit pas être facile d'être styliste pour les jeux. Rendre un sauvage mannequin ... Mais c'est pour cela qu'ils sont si bien payés. Je leur ai demandés de faire non de leur mieux, mais du mieux tout court. Ils ne doivent pas s'imposer de limites. Si on veut on peut. Aussi, j'espère que l'effet sera réussi. Je n'en doute pas. Car, ils savent bien ce qu'il les attend si ils échouent. On pourra dire ce qu'on veut, mais c'est moi qui décide. Toujours.
Je regarde le ciel avec envie. Je vous avoue que je suis assez pressé de voir l'expression de surprise et d'émerveillement de ces gens. J'ai très envie de voir ce petit effet magique. Et là, peut-être, je serais satisfait. Si l'entrée est réussi. On peut peut-être penser que je suis sans pitié. Mais je suis reconnaissant. Aussi, si les chercheurs & stylistes ont bien fait leur boulot, ils seront remerciés. Et je vois, et je fais les choses en grand.

19h58 et 02s. Dans moins de deux minutes, je saurais. Je vois du coin de l'oeil le grand écran qui affiche le compte à rebours. Le brouhahaha monte. Mais je reste tranquille. Je sais que celui-ci s'éteindra aussitôt lorsqu'ils auront compris que cette fois, il faudra lever les yeux, et non pas les baisser. Le bruit devient insupportable. Et c'est là que sonnent les clochent. Huit fois.

20h00 et 00s. Une musique mélodieuse s'élève. Au début, l’incompréhension. La porte ne s'ouvre pas. Puis des exclamations. Les plus jeunes ont vu, et tendent leurs bras vers le haut éblouis. Enfin, la salle entière a les yeux qui brillent. C'est à ce moment-là, que je m'autorise enfin à regarder. Et je ne suis pas déçu. Un à un les chariots composés de chacun deux pégases descendent. Au-dessus de leurs têtes se trouvent les numéros des districts. Tour à tour, je les aperçois. Et j'ai l'impression de ne pas les connaître. Est-ce bien eux, les enfants perdus, élus il y a à peine quelques jours?
Enfin, ils arrivent devant moi, bien rangés. Merveilleux. Je ne peux m'empêcher d'avoir un sourire de satisfaction se dessiner sur mon visage. Je me lève de mon siège doré, m'avance au balcon blanc, le micro devant moi.

« Bienvenue! Bienvenue aux Hunger Games! »

Un tonnerre d'applaudissements. L'entrée a été réussie et appréciée. L'hymne retentit, les chariots s'élèvent dans les cieux sous les soupirs des spectateurs. Il est temps pour moi de revenir dans l'ombre.

made by pandora.
Revenir en haut Aller en bas
Areva N. Morrison
« this is the end, hold your breath and count to ten. »
Areva N. Morrison


En savoir plus

CEREMONIE D'OUVERTURE DES HUNGER GAMES. Empty
MessageSujet: Re: CEREMONIE D'OUVERTURE DES HUNGER GAMES.   CEREMONIE D'OUVERTURE DES HUNGER GAMES. Icon_minitimeSam 9 Mar - 19:27

Amélia Hopkins
« Le compte à rebours à commencé. »


•| Il est bientôt 19h, et je commence à m'impatienter. Dans la magnifique salle aux murs nacre et or, je tourne en rond, tout en marmonnant. Peter me regarde d'un air distrait. Je crois que je lui envierai toujours son calme à toute épreuve. D'ordinaire, je sais me maîtriser, mais là, c'est tout bonnement impossible. Je veux absolument faire bonne impressions devant les sponsors, puisque c'est eux qui pourraient me sauver la vie! Mais pour cela, il faudrait qu'on ait nos costumes pour la cérémonie d'ouverture. Et nos stylistes sont visiblement en retard! Dans à peine une heure, la cérémonie commencera, et si nous n'avons aucun costume, ce sera la fin. Pas de sponsors, pas d'espoir de survie. J'ai bien l'impression que Peter s'en fiche royalement. Vautré sur son fauteuil, il fixe un vase transparent sur la table devant lui. Je soupire. Pendant les jeux, il ne me sera pas d'une grande utilité. Enfin, ça c'est l'impression que j'ai maintenant. Peut être qu'il arrivera à me faire changer d'avis plus tard. Un grand bruit. Les immenses portes d'or s'ouvrent en claquant, et nos stylistes entrent en trombe. Peter se lève d'un bond. mon styliste m’attrape par le bras et m'emmène hors de la salle. Au bout de quelques minutes, dans une grande salle blanche, les stylistes m'ordonnent de fermer les yeux, et commencent leur travail.

Environ 45 minutes plus tard, on m'autorise enfin à ouvrir les yeux. Devant le spectacle du miroir, je reste bouche-bée, je ne me reconnais absolument pas. Je suis vêtue d'une longue robe bustier au décolleté vertigineux. D'un blanc pur, avec de légers motifs d'épi de blé doré sur le décolleté et le bas de la robe, elle renvoi de magnifiques rayons, semblables à des rayons de soleil, à la moindre lumière. Une ceinture en or, imitation épi de blé clôture le spectacle qu'est la robe. On a bouclé mes cheveux, et sur le sommet de mon crâne est posée une couronne, finement travaillée, identique à la ceinture. Mes yeux bleus sont cerclés de noir, puis d'une explosion de doré. L'ensemble est tout simplement sublime. On dirait... une déesse. Un bruissement de tissu. Je me retourne, et je vois Peter qui m'observe. Wow. Si je ressemble à une déesse, lui ressemble à un dieu! Un pantalon doré, et une chemise du même tissu blanc que ma robe, ses cheveux blonds qui brillent, des serre-poignets d'or, et une couronne semblable à la mienne, bien que plus grande. Il est vraiment superbe. Je lui lance un sourire éclatant, qu'il me rend. Avec ces tenues, nous sommes sûrs d’impressionner les sponsors. C'est un très bon point pour nous.

Après avoir reçu l'ordre de faire bonne impression, et de surtout ne pas salir nos tenues, les stylistes nous ont laissés dans une salle blanche et vide. Je recommence à tourner en rond. Peter est adossé à un mur, il a les yeux perdus dans le vide. Un bruit mécanique se fait entendre. Je lève les yeux. L'heure est apparue sur un mur, en lettres brillantes.

19 : 56 : 45

15 secondes plus tard, un des murs s'ouvrent. Je regarde Peter, qui hoche la tête. Je m'engouffre dans une nouvelle salle. Puis j'équarquille les yeux de surprise. Nous sommes à un nombre incalculable de mètres du sol. J'ai aussitôt le vertige. Encore plus quand je vois que nos chars sont tirés par des chevaux... Ailés. Oh non, ça pas question! S'il y a bien une chose dont j'ai peur, une seule chose, c'est du vide. Je me plaque contre un mur, les yeux fermés. Au bout d'un court moment, je sens une pression sur mon bras. Je rouvre les yeux et découvre Peter. Il me fait signe de venir avec lui. Evidemment, il ne va pas aller dans son char tout seul. Pourtant, je me retrouve dans l'incapacité de bouger. Tétanisée. Fais le vide dans ton esprit. Laisse tes émotions s'envoler, elles te rendent faible, vulnérable. J'inspire un grand coup. Je m'avance vers le char. Et m'installe aux côtés de Peter. Je m'efforce de respirer lentement. Devant nous, les Tributs des Districts précédant le nôtre. Derrière nous, les Tributs des Districts 10, 11 et 12. Tous sans exception ont l'air terrifiés. Les lumières s'éteignent. De nouveau le chrono, aux chiffres éclatants. Le décompte avant l'envol.

19 : 59 : 57

19 : 59 : 58

19 : 59 : 59

20 : 00 : 00

L'Hymne de Panem retentit, sous les exclamations ravies des spectateurs. Puis, un grand silence. La porte où les tributs arrivent traditionnellement ne s'ouvre pas. La grande porte blanche, qui se trouve devant tous nos chars ailés, s'ouvre lentement. Les chevaux du char pour le District 1 s'avancent. puis ils s'envolent. Les chars se succèdent, sous les applaudissements émerveillés des spectateurs. Puis vient notre tour. Nos chevaux ailés s'avancent vers le vide. Je ferme les yeux. Respire. Je m'accroche d'une main à la barre devant nous, et les chevaux s'envolent. Une sensation incroyable m'envahit. Les projecteurs se reflètent sur nos costumes, renvoyant mille rayons de lumières. Ma peur s'est envolée. J'affiche un sourire éclatant, arrogant, et adresse des signes de main au public. J'aborde une posture noble, fière, de conquérante. Je suis aux Hunger Games. Et même si je n'ai pas choisi d'y aller, maintenant j'y suis. Et je compte bien prouver ce que je vaux. Après une descente rapide, notre char se pose à côté de celui du District 8. Le char du 10 se pose bientôt à côté du notre. Une fois tous les chars sur la terre ferme, le président Berckley se lève, et s'approche du bord du balcon. Il affiche un sourire cruel et satisfait. Un grand silence envahit le Cirque. Ça y est. Nous y sommes.

« Bienvenue! Bienvenue aux Hunger Games! »

Un tonnerre d'applaudissements. Notre entrée à été un véritable succès. Je garde la tête haute, le regard fixe. Je n'ai pas l'intention de baisser les yeux. Notre char fait demi-tour, comme tous les autres, puis les cheveux s'envolent, et remontent vers le ciel. Notre prestation ici est terminée. Le compte à rebours à commencé.


fiche par century sex.


Dernière édition par Kelley Reagan le Sam 9 Mar - 21:39, édité 5 fois
Revenir en haut Aller en bas
https://the-hunger-games-rpg.forumgratuit.org
Suzan Lloyd
- District Quatre -
Suzan Lloyd


En savoir plus

CEREMONIE D'OUVERTURE DES HUNGER GAMES. Empty
MessageSujet: Re: CEREMONIE D'OUVERTURE DES HUNGER GAMES.   CEREMONIE D'OUVERTURE DES HUNGER GAMES. Icon_minitimeSam 9 Mar - 19:54

● Liam ●

CEREMONIE D'OUVERTURE DES HUNGER GAMES. Tumblr_lnyc8xUyoA1qkahyx

No Way Back


Liam avait passé tout l’après-midi chez son styliste, une dénommée Hannah. Une bien étrange personne, avec une perruque de forme improbable et d’un orange fluo. Ses cils étaient agrandis comme c’était pas permis, et elle avait mis des lentilles de couleur violet vif. Et les vêtements, mieux vaut ne pas en parler. En gros, l’adolescent blond était tombé sur la bête de foire de Panem !

À présent, Liam était en compagnie de son mentor, son styliste, Rachel, et son styliste. Le jeune homme, habillé avec ta tenue des tributs du district 11 de cette année. Il portait un genre de salopette en jean aux reflets argentés, avec un débardeur blanc, tout simple, en dessous. Dans les cheveux blonds et bouclés du tribut, se trouvait une belle couronne de feuilles de ce qui semblait être de l’argent. Il ne voyait pas vraiment en quoi cela représentait son district d’origine, mais bon, il n’a pas vraiment son mot à dire, tout comme Rachel. Tient, parlons de Rachel. Elle, était habillée d’une longue robe aux couleurs pastels –orange, jaune, rose, rouge-, celles des fruits qui poussent dans les vergers du District. Dans ses longs cheveux bruns-noirs, lâchés sur ses épaules dénudées, une belle couronne –de vraies fleurs en revanche-, du même argent que son camarade tribut. Rachel resplendissait.
Liam secouait la tête. Non, il devait arrêter de rapprocher cette jeune fille à Jessica. En plus, dans 2 semaines tout au plus, elle sera morte. Peut-être que lui aussi. Il ferma ses paupières fortement. Il ne pouvait pas se permettre de penser comme ça. Il réajusta son diadème argenté qui commençait à tomber et quelques mèches blondes et bouclées autour. Il voulait suivre les conseils que lui avait donnés son mentor. Qui consistaient à séduire tous ces imbéciles de sponsors. Mais, en attendant, et c’est ça qu’il n’aimait pas du tout, c’est que ces « imbéciles » allaient peut-être lui sauver la vie.
Près des autres tributs, il se sentait assez mal. Il ne pouvait pas s’empêcher de penser que tous seraient morts à la fin de ses Jeux. Pire même, ils devraient tuer certains d’eux pour « assurer » sa propre survie. Son regard passait de l’un à l’autre. Il se dit qu’il vaudrait mieux arrêter maintenant, tout cela était sur le point de le rendre fou. Il ne voulait pas faire de mal lui, seulement survivre. Et au fond de son cœur, il se savait prêt à tuer si cela était nécessaire. Dans la foule d’adolescents près à s’entretuer, Liam aperçut quelqu’un qu’il aimait énormément. Non ! Pitié ! Il écarquilla des yeux. Non, c’était impossible, toutes les personnes qu’il aimait étaient-elles condamnées à mourir ?! Liam avait vu Skye. La belle Skye, rencontrée au Marché de son district. Celle dont il était amoureux. Il eut immédiatement envie de courir vers elle, l’étreindre, l’embrasser et tout ce qu’il s’en suit. Mais non. Interdiction formelle pour les tributs se parler maintenant. Il se débrouillerait pour la voir plus tard.

Puis, Liam se tourna vers les chevaux ailés qui étaient attelés au char avec le numéro 11 inscrit en lettre d’or. Il s’avança de quelques pas. Des gens lui avaient expliqué plus ou moins ce qui était sur le point de se passer, ce que les jeunes devaient faire. Ben, rien déjà. Ils allaient tous monter dans leur « carrosse » qui arriverait dans le Grand Cirque par le ciel, sous les yeux ébahis des « imbéciles » qui n’étaient là que pour du spectacle. Et alors, Liam devrait forcément faire forte impression auprès du public. Même avec ce costume minable que lui avait fait son styliste. Ce serait plus compliqué d’attirer le regard déjà. Merci profondément Hannah ! Le jeune homme blond se tourna vers sa partenaire de district et murmura :
-Il faudra les éblouir … C’est **** qui l’a dit …

L’hymne de Panem retentit. Le cœur de Liam s’emballait. Il se tourna vers Rachel. Elle aussi était terrorisée. Le garçon serra encore plus la poignée du char entre ses longs doigts. Pendant que les spectateurs applaudissaient, Liam se dit enfin qu’il y était et qu’il n’y avait plus de chemin arrière. Bientôt, les clap-clap d’en bas cessèrent et des murmures intrigués s’élevèrent. Et oui ! Les grandes portes habituelles ne s’ouvraient pas ! N’y avaient-ils pas de Tributs à massacrer cette année ?
Le char volant du District 1 s’éleva dans les airs. Des cris et clameurs émerveillés vinrent aux oreilles des tributs. Bon, quand faut y aller faut y aller.
Quand le 10e char prit son envol, le 11e commença à remuer. Un peu effrayé, Liam s’accrocha de plus belle, un peu soulagé de constater que la jeune fille à ses côtés faisait de même. Volant, il vit des milliers de visages levés vers eux, applaudissant comme si leur vie en dépendait. Etant encore trop haut pour véritablement voir quel spectacle l’attendait, il restait immobile, le regard à l’horizon, une allure fière.

Puis, quand il fut un peu plus près de ses potentiels sponsors, il afficha un grand sourire qui ne lui était pas familier en faisant de larges gestes de la main. Ses belles dents blanches dévoilées aux « imbéciles », il se rapprocha de Rachel et lui fit comprendre que s’ils se rapprochaient l’un de l’autre, ça pourrait peut-être les aider. De toute façon, le moindre geste de leur part serait analysé par les vautours autour d’eux. Collés l’un contre l’autre, les deux jeunes gens saluaient la foule, comme leur mentor leur avait dit de faire. Liam se décolla vite quand le char s’arrêta près des autres, formant une belle figure.
Le jeune homme blond leva la tête et vit un vieil homme aux cheveux noirs s’approcher d’un balcon blanc. Président Berckley. Liam détestait ce type. Il représentait pour lui le plus infâme et sadique vautour parmi tous les autres. C’était leur chef, celui qui prenait un malin plaisir à trouver des trucs plus horribles les uns que les autres pour se divertir lui et les autres habitants de ce foutu Capitole. D’une voix forte, il annonce :
Bienvenue! Bienvenue aux Hunger Games!

Tonnerre d’applaudissement, silence-rideau. Les chars reprennent leur chemin vers les cieux, de l’autre côté du Grand Cirque. Liam soupire. Quand il sera arrivé là-haut son mentor, et les stylistes seront là à les féliciter et leur dire à quel point ils ont été merveilleux. Le blabla habituel en somme. Le blabla habituel qu’on adresse à deux gamins destinés à mourir. Tel est le destin de 23 des tributs des 12 districts Panem. Ce destin dont Liam ferait tout pour éviter. Il se battra pour gagner. Ce qui revient facilement à dire, il tuera pour gagner. Ou bien, au final, il fera ce que le Capitole désirait depuis toutes ses années en créant les Jeux de la Faim. Un bon show.

(1137 mots ... pas mal non ? xD )




Revenir en haut Aller en bas
Scarlett Robins
- District Un -
Scarlett Robins


En savoir plus

CEREMONIE D'OUVERTURE DES HUNGER GAMES. Empty
MessageSujet: Re: CEREMONIE D'OUVERTURE DES HUNGER GAMES.   CEREMONIE D'OUVERTURE DES HUNGER GAMES. Icon_minitimeSam 23 Mar - 13:16

Laurel Molnor ~ District 3

CEREMONIE D'OUVERTURE DES HUNGER GAMES. 740107tumblrm98bz0Netw1ruexsvo1500

On a passé des heures à s'occuper de moi. Mon styliste - dont j'ignore le nom - m'a montré mes vêtements. Tout le monde sait que la cérémonie d'ouverture, cette cérémonie légendaire où les tributs sont présentés au monde, ne doit pas être râtée. Mes vêtements doivent être à la fois en accord avec mon district d'origine et beaux. Ce n'est pas chose facile, croyez-moi. Parfois, les gens de mon district se retrouvent déguisés en ordinateur, lorsque le styliste n'a pas eu envie de réfléchir plus pour cette année. Ce sont des stylistes égoïstes. Ils ne se rendent même pas compte que le fait de nous mettre un carton sur la tête ne nous rend pas seulement ridicule mais peut nous tuer. Car l'aspect que l'on a le jour de la cérémonie d'ouverture, c'est ce qui peut amener des sponsors. Et les sponsors peuvent sauver des vies.

Mon styliste me maquille. Il m'avait montré ma robe mais je ne m'en rappelle déjà plus. Je suis à peine arrivée au Capitole, je cherche déjà un moyen de survivre le plus longtemps dans l'arène. Tout d'abord, je me demande si l'arène sera aquatique, car je déteste l'eau. Je sais nager mais la peur fait perdre les moyens. ça ne serait pas bon pour moi, ça.
Je réfléchis encore, le temps que mon styliste finisse son maquillage. Je mets la robe ensuite. C'est bizarre, moi, j'aurai mis la robe en premier, puis le maquillage. Enfin bon, inutile de protester.
J'enfile mes vêtements avec l'aide du styliste sans trop me rendre compte que ce que je mets. Mon esprit est ailleurs.
Je cherche toujours des plans, des stratégies d'avance.
Lorsque je me regarde dans le miroir, la robe est plutôt jolie. Le haut est formé d'un corset gris argent et d'une jupe avec des semblants de fil de fer qui pendent de partout en de jolies spirales. J'aime bien cette robe, en plus elle est confortable contrairement à ce qu'on pourrait croire selon les apparences. Mon styliste me met un loup en fer sur le visage, et des chaussures assorties. L'ensemble est très convaincant, beau, et représente bien mon district. Cette année, j'ai eu de la chance.

Ensuite, je dois monter des escaliers. On m'a expliqué que cette année, les chars rentreraient par les cieux. C'était... étrange. Mais pour cela, il fallait un démarrage en hauteur, naturellement. Je monte dans le char, aux côtés de mon compagnon de district. Un de ceux qui faisaient parti des personnes qui me martyrisaient lorsque j'étais encore chez moi. Il me regarde. Sa machoire manque de se décrocher. Puis il se rattrape et détourne le regard, comme si je n'avais jamais existé. Moi aussi je le détaille. Lui aussi est habillé avec des fils de fer, ce qui fait ressortir ses muscles saillants, et qui le dénude assez. Je trouve cela gênant de voir une personne que je hais dans une telle posture.
C'est à ce moment-là que je me promets que dans l'arène, c'est moi qui le tuerai. Si je ne meurs pas avant. Et s'il ne meurt pas durant le bain de sang, parce que je ne comptais pas rester durant ce passage quelque peu sanglant. Cela augmenterait mes chances de survie.
Je jauge les autres. Je vais éviter le plus possible les carrières. Mais les autres, je les tuerai sans aucune vergogne. Je ne suis pas là pour faire preuve de sentiments. J'ai été trop gentille durant mon existence passée. C'en était fini.

Les chars entrent dans le Grand Cirque. Celui du premier district, puis le deuxième, puis celui du mien.
Je regarde autour de moi. Jamais plus je ne verrai un tel panorama d'une telle hauteur, même si je restais en vie. Et lorsque le char se pose sur le sol, j'essaie de sourire, pour faire bonne impression. Du moins, j'essaie. Et moi qui voulait ne plus être pareille qu'avant... mon sourire doit plus ressembler à une grimace mal assurée. Je lève timidement la main et fait "coucou" aux gens du Capitole. Et mon attention se décroche du monde qui m'entoure. Mon coeur bat la chamade, j'ai envie de pleurer. Mais je ne dois pas pleurer ici. Pas en public.
Je baisse ma main et efface mon sourire. Je retrouve mon expression habituelle. Une expression à la fois timide et absente. Je me sens mieux ainsi. J'essaierai de changer plus tard, mais pas maintenant.
Les chars s'arrêtent. Je lève la tête et voit le président. Il est à plaindre. Un jour, il se rendra compte de ce qu'il a fait. Peut-être le regrette-t-il ? Hum, non, ça m'étonnerait. Peut-être qu'un jour, il aura tous ces morts sur la conscience.
Je regarde les autres tributs. D'ici quelques jours, 23 d'entre nous ne seront plus de ce monde. J'espère ne pas faire partie de cette liste.
Revenir en haut Aller en bas
Ellendra Santos
La modo qui aime faire « coincoin!»
Ellendra Santos


En savoir plus

CEREMONIE D'OUVERTURE DES HUNGER GAMES. Empty
MessageSujet: Re: CEREMONIE D'OUVERTURE DES HUNGER GAMES.   CEREMONIE D'OUVERTURE DES HUNGER GAMES. Icon_minitimeSam 23 Mar - 15:26

Ellendra - District Huit

« The end begins... »
Aucune angoisse. Confiance et sérénité. Mon avenir va se jouer ici. À la cérémonie d'ouverture des jeux. Les jeux... Ils ne me font plus peur. Je n'ai plus rien à perdre. Ma mère va mourir. Je le sais. Et quand elle sera partie, je n'aurai plus rien. Alors si la mort vient me chercher, je l'accueillerai sans regrets. Je n'ai plus rien à faire sur cette vieille Terre. Le monde n'est que désolation. La vie n'est que chagrin.

Je me laisse maquiller docilement. Mes yeux vairons sont agrandis. Mes pommettes sont plus marqués. Mes traits deviennent sévères. Mon visage est assombri. Plus cruel encore qu'à l'habitude. Je remercie intérieurement mon styliste de ses choix. Je n'ai l'air ni innofensive, ni pure. Je suis tel que je suis. Serpent venimeux, sombre panthère.

On me fait me lever. Je me dévêtit de mon peignoir me retrouvant dans mon plus simple appareil. J'admire mon corps dans le miroir. Fin, musclé, de belles courbes. Mes heures de solitude dehors, à marcher, courir, m'entraîner au lancer de couteaux m'ont sculpté. J'attire les regards. Attractive.

Mon styliste revient avec ma robe. Je l'enfile. Epoustouflante. Faite de soie d'un bleu métallisé tellement foncé qu'il en paraît noir. Des manches longues enserrant mes bras. Mes seins sont recouverts par de petite parcelle de tissu. Mon ventre est entièrement nu. Le tombant de la robe est une cascade de soie et de plumes. Combiné au maquillage et à mes boucles d'ébène, je suis telle une Némésis. Mortelle. Froide.

L'autre tribut et moi sommes conduits à la plateforme de lancement. Cette année, le défilé se fera dans le ciel. Sans doute pour un avant goût de notre future demeure. Bien que la vie après la mort n'existe pas. Quand on meurt, on meurt. Il n'y a pas d'âme qui s'élève, pas de lumière éblouissante et encore moins de paradis ou d'enfer. Sinon, les jeux n'existeraint pas. Nos dirigeants auraient bien trop peur de la fournaise souterraine.

Nous arrivons au sommet. Devant mes yeux, toutes mes futures victimes. Ainsi que mon tueur. Tous les tributs rivalisent de beauté et de grâce. Mais aucun ne paraît vraiment aussi mortelle que moi. Je suis inimitable. Cobra et panthère. Venimeuse et sensuelle. Unique.

Nous montons dans les chars. De magnifiques chevaus ailés, d'un blanc pur, y sont attelés. Je m'approche d'un équidé et plonge mes doigts dans ses crins éblouissant. Trop blanc pour être naturelle. Je caresse une aile duveteuse avant de rejoindre l'Autre déjà monté. Je ne lui jette aucun regard. Perte de temps. Il mourra quoi qu'il arrive.

La procession se met en route. Le char du district Un s'envole gracieusement. Puis celui du Deux et ainsi de suite. Viens ensuite mon tour. Les chevaux déploient majestueusement leurs ailes et nous propulsent vers le ciel. Le bruit est assourdissant. Je suis déstabilisée. Trop de monde. Mais mon visage ne laisse rien paraître. Je ne sais que faire face à toutes ses personnes. Continuer dans le prolongement de mon apparence ou au contraire briser cette image. Je décide de la briser. Un sourire se dessine sur mes lèvres. Léger mais présent. Pas particulièrement heureux non plus. Ma main se lève et répond aux signes de la foule. Je paraît mortelle. Je paraît prédatrice mais je laisse une certaine humanité. Je peux tuer, je peux rester de marbre mais je peux être la jeune fille de seize ans que je suis. Je peux être humaine.

Le char s'arrêta auprès de celui du Sept continuant l'alignement parfait. Mes yeux se posent sur un homme aux traits austères et à la chevelure noire. Le président Berckley.

« Bienvenue! Bienvenue aux Hunger Games! »

Tonerre d'applaudissement au son de ces simples mots. Pigeons. Les chars font demi-tour. Nous voilà de retour dans l'ombre. Le temps nous est maintenant compté


« PRIDE. »


Dernière édition par Ellendra Santos le Dim 24 Mar - 9:46, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Alek Joyle
- District Un -
Alek Joyle


En savoir plus

CEREMONIE D'OUVERTURE DES HUNGER GAMES. Empty
MessageSujet: Re: CEREMONIE D'OUVERTURE DES HUNGER GAMES.   CEREMONIE D'OUVERTURE DES HUNGER GAMES. Icon_minitimeSam 23 Mar - 16:00



Tout le monde a ses chances ...


Les deux stylistes entrèrent dans la pièce où je me trouvais. Comme partout au Capitole, tout était luxueux. Mon district d'origine, le un, est un de ceux ou on ne manque pas de nourriture ni d'argent, mais un bâtiment d'ici doit avoir la valeur de dix dans le district un, si ce n'est plus. Une femme au style assez ... Extravagant prend Skye sous son aile tandis qu'un homme d'une trentaine d'années me demande de le suivre. Skye avait l'air d'être un peu plus jeune que moi, impression renforcée par sa petite corpulence. Peut être était elle une carrière, ou peut être pas après tout, mais la plupart des jeunes le sont dans le un, ce qui doit surement être son cas.

Mon styliste, un homme grand et au look original me guide dans des couloirs jusque dans une pièce plus petite, mais tout aussi classe. Il a des cheveux bleus, choses qui ne m'étonne pas tant que ça après ce que j'ai vu dans les rues et sa peau est blanche. Mais quand je dis blanche, c'est pas qu'il est pâle, il est vraiment blanc, comme ci on l'avait peint. Ils ont de ces idées ici ... Il me fait assoir sur un fauteuil face à un miroir et se place derrière moi. La première chose qu'il fait, c'est un commentaire sur mes cheveux en tirant sur une mèche qui tombe sur mon front. Alors là mon vieux ! Si tu touches une paire de ciseau, je t'assomme ! Heureusement pour lui, il ne semble pas le faire et se contente de saisir une boîte posée sur un meuble. Quand il l'ouvre et que j'aperçois le contenu, horreur et damnation ! Du maquillage. Premièrement, pas de poudre destinée à rendre ma peau bronzée plus claire, rien à faire de l'histoire des lumières ou autres charabias. Malheureusement, mon regard ne semble pas l’arrêter et il commence à me maquiller. Moi, Alek Joyle, je me fais maquiller. Je ferme les yeux pour ne pas assister à la catastrophe et mes pensées vont vers Leah et la moisson.

"Flash Back
Nous étions rangés en ligne parfaite face à l'estrade. Tous les jeunes du district, fille ou garçon, douze ou dix-huit ans, carrière ou pas carrière. Beaucoup ont revêtu de belles tenues, mais pour ma part, je me suis contentée de vêtements assez sobres et sombres, comme toujours. Une chemise gris foncé, un jean noir, des bottines et ma veste de cuir. Derrière les pacificateurs, les habitants qui sont soit trop vieux, soit trop jeunes pour y participer espère tous que la personne qui va être tirer au sort ne sera pas de leurs famille. Le jours de la moisson, il ne faut pas le nier, tous le monde est égoïste. La représentante du Capitole commence alors son sempiternel discours que je connais par cœur à présent. Elle commence par les filles, comme tout le temps. Skye. Quand elle s'avance dans l'allée, tous les regards sont tournés vers elle. Je suis soulagé, Leah ne partira pas dans l'arène, mais je ne peux pas ne pas penser à la famille de cette fille. C'est maintenant au tour des garçons. Elle plonge sa main aux ongles d'une longueur exagérée dans le bocal de verre et elle saisit un papier.

" Alek Joyle ! "


Tous les regards se tournent vers moi. Je sors des rangs et monte sur l'estrade où je décline mon identité et mon âge. Mon visage n'exprime rien. Les autres tributs vont regarder la moisson et si je montre que je suis apeuré ou autre chose, il vont me prendre pour quelqu'un de faible. Certain le font pour ne pas être pris pour des cibles dangereuses et qu'on les laisses tranquille. Chacun sa tactique.

Leah déboula dans la pièce et se jeta dans mes bras. Elle était ma seule famille, j'étais sa seule famille. Et j'allais l'abandonné.
Fin Flash Back"

Mon styliste me ramena à la réalité en m’annonçant qu'il avait terminé. J'ouvris donc les yeux et là ... Je me rendis compte qu'il n'avait pas abuser du maquillage, c'était un bon point pour lui. Juste une touche de mascara pour rallonger mes cils. J'avais toujours ma barbe de quelques jours mais ... Mes cheveux ! Il ne les avaient pas coupés, mais cela aurait peut être était préférable à ça. Mon styliste les avaient plaqués sur mon crâne avec une espèce de gel gluant et collant qui leurs donnaient un aspect brillant. Je grimaçais, mais il n'y fît pas attention et me montra ensuite ma tenue.

Je pus au moins constatait que ce n'était pas un incapable. Deuxième bon point pour lui. Mon district était celui des pierres précieuses, ce qui permettait de faire des costumes à peu près potable. Pas comme le district 5 ou les tributs étaient enroulés dans des guirlandes électriques, ni comme le 7 ou ils étaient recouverts de feuilles et de branches. Ce que mon styliste avait fait était plutôt pas mal, mais ce n'était pas vraiment différent des autres années. Un pantalon de toile noire mettant en valeur les espèces de diamants qu'ils y avaient sur le côté et une chemise sans col aux reflets argentés. Il m'aida à les enfiler et je croisais les doigts pour que les vêtements enlèvent un peu de ce produit qu'il m'avait mis sur la tête. Mais il fît bien attention à ce que ça n'arrive pas et mes cheveux restèrent aplatis. Il attacha ensuite une ceinture autour de ma taille et finis par une veste de couleur noir avec de nombreuses pierres de différentes couleurs au niveau des épaules et sur toute la longueur des manches. Le résultat était plutôt pas mal et mon styliste afficha une mine satisfaite.

On me donna ensuite des indications et je montais dans le premier char avec Skye. Cette année, nous allions voler. Enfin pas nous, mais les chevaux allaient faire voler les chars. Le Capitole n'était jamais à court d'idée apparemment. Puisque tous les tributs étaient là, j'en profitais pour les détailler. Ils avaient tous des âges différents. J'allais devoir les tuer. Mon statut de carrière me donnait un énorme avantage sur les autres. J'ai été entrainé pour tuer, à me défendre aussi. Et pendant ces deux semaines, ou moins si je venais à mourir, je ne ferais preuve d'aucune pitié. Une alliance serait peut être possible avec les autres carrières, mais il fallait se méfier de tous le monde.

L'heure venait de s'afficher en grandes lettres brillantes et quand le compteur afficha 20:00 l'hymne de Panem se fît entendre et la grande porte devant nous s'ouvrit lentement. Nuus étions le premier district et les chevaux qui tiraient notre char s'avancèrent avant de s'envoler. Je saisis une poignée à ma gauche. Il ne fallait tout de même pas que je me retrouve par terre ! Les lumières étaient braqués sur nous, faisant briller les pierres précieuses de nos tenues qui envoyaient des reflets et le public se mit à crier. J'affichais mon habituel sourire charmeur. J'avais conscience que j'avais un certain charme et il fallait que je récupère des sponsors.

Une fois que notre char eu finit sa course volante, il se posa face au haut balcon blanc et le président s'avança.

" Bienvenue! Bienvenue aux Hunger Games! "

Le public se mit à applaudir. Comme j'aimerais voir les enfants du Capitole dans une arène ! Eux qui s'amusent avec des épées en plastique et des boucliers en bois, si il se retrouvait dans une arène où ils risquent de se faire tuer à tout moments, ils seraient complètement perdus et paniqués.

Maintenant les Hunger Games ont commencé. Pour survivre, il faut tuer. Et pour tuer il faut des armes. Je suis un carrière, je sais me battre. Si ils mettent un sabre à la corne d'abondance, je pourrais faire des dégâts. J'ai mes chances, comme tous le monde.

Revenir en haut Aller en bas
Enrico Miro
«you're face to face with the man who sold the world.» - Nirvana.
Enrico Miro


En savoir plus

CEREMONIE D'OUVERTURE DES HUNGER GAMES. Empty
MessageSujet: Re: CEREMONIE D'OUVERTURE DES HUNGER GAMES.   CEREMONIE D'OUVERTURE DES HUNGER GAMES. Icon_minitimeDim 24 Mar - 11:47

1581 mots, suzan je te bats! Cool



Peter Hugo Thempson
tribut du district neuf.

Il est près de 19h00. L'après-midi a filée, sans que nous ne en rendions compte. Trop rapide. Je n'aime pas ça. Bientôt, nous défilerons devant tout Panem. Je me sens anxieux, mais comme d'habitude, je nle montre pas. Je ne suis même pas prêt. Les stylistes ne sont toujours pas là. Bordel! Je vois Amélia qui s'impatiente, du coin de l'oeil. Bah. Tant pis, pour les sponsors ... Après tout, je ne comptais pas en avoir. Qui donnerait ses chances à un jeune dealer ? Personne. Sauf si j'arrive à être dans le top 10. Là, peut-être, j'aurais une chance. Encore, faut-il que j'arrive à me maintenir en vie jusque là ... Je n'ai pas bien vu les autres tributs. J'ai brièvement regardé la retransmission de la moisson, mais sans y faire plus attention. Je me souviens juste avoir reconnue le type du 2. Un drogué. Je devais lui vendre quelque chose, enfin je sais plus. Je suis dans les vapes. J'ai bien envie de fumer quelque chose, mais même si je ne m'attends pas à avoir de sponsors, mieux vaut mettre toutes les chances de son côté, et ne pas être amorphe. Surtout, que je crois que le capitole nous a prévu une entrée spéciale. Là encore, je n'ai pas écouté, mais je crois avoir entendu le mot ciel. Je ne vois pas cque ce mot est venu faire dans la conversation, mais il ne faut pas chercher à comprendre. Ils ont de ces idées ici. Même le vase en face de moi n'est pas normal. Il n'a pas une forme de vase. En fait, je me demande si c'en est un. Je ne vois pas l'utilité de cet objet, il n'y a rien de vivant ici, mis à part Amélia et moi. Je n'ai pas vu beaucoup de végétation depuis notre arrivée. Je réalise que je n'ai toujours pas adressé la parole à celle qui me tient compagnie. Faudra qu'elle s'y fasse: je n'ai pas l'habitude de parler à des inconnus. Je me demande si le fait que nous soyons du même district, changera quelque chose. Probablement pas. L'amitié n'est pas quelque chose de bon pour les jeux. On ne peut pas être ami de quelqu'un et le voir mourir sous ses yeux, ou pire, le tuer nous-même. Je ne pense pas faire alliance. Je ne pourrais jamais faire confiance à un tueur. J'ai toujours été solitaire, pourquoi ça changerait maintenant?
J'examine la salle dans laquelle nous nous trouvons. Toujours pas de signe de nos stylistes. Ce qui a pour effet de faire souffler Amélia. Elle, elle veut des sponsors. Elle pourrait en avoir. Jolie, quelques muscles, l'air déterminé ... Elle peut convaincre. Qu'en est-il de moi ?
La salle est très spacieuse. Trop à mon goût. Les murs nacre et or, sont ornés de petits dessins mythologiques. Je n'arrive pas à comprendre ce qu'ils représentent. Je crois que c'est une sorte de frise, qui raconte une histoire, mais je n'en vois pas le commencement. Je fronce les sourcils. Pourquoi y a-t-il des anges dans une salle occupée par des futurs morts ? Un message d'adieu ? Je soupire. Ici, tout a une signification, toujours compliquée. Je n'arrive pas à les comprendre.

Des bruits de pas précipités. Aaah. Il semblerait que nos stylistes soient sortis de leur sommeil. Les grandes portes en or s'ouvrent dans un grand bruit, faisant trembler les petits anges. Un type aux cheveux bleus, qui ne manque pas de goût vestimentaire, s'empare du bras d'Amélia, et l'emmène dans une salle adjointe. Moi, j'ai droit à un vieux type aux cheveux oranges, vêtu d'une toge jaune. Super. J'affiche une mine résignée.
Lui ne s'empare pas de mon bras, mais me montre la porte, et m'indique de le suivre. Ce que je fais. Il m'installe dans une salle blanche, m'ordonne de me déshabiller. Là encore, j'obéis sans rien dire. Il me regarde, m'examine. Puis se décide enfin à montrer ma tenue. Blanc et or, comme la salle. J'enfile le pantalon doré, puis la chemise blanche. Le tout n'est pas original, mais me donne bon effet. Bon. C'est déjà ça. Je remarque des épis de blés finement dessinés sur ma poitrine. Petits, mais rayonnants: ils renvoient la lumière qui les entoure. Je crois que je vais leur faire mal aux yeux. Enfin vêtu, on me coiffe rapidement les cheveux. De ce coté là, on ne peut pas faire grand-chose ils sont trop courts ... On me pose sur la tête une couronne d'épis dorés. Elle aussi, elle brille. Avec mes cheveux blonds, le tout est plutôt satisfaisant. On me maquille rapidement (pas trop heureusement), et me voilà prêt. Je suis plutôt satisfait. Je ne pense pas être celui qui impressionnera le plus le public, mais au moins, je n'ai pas l'air ridicule. Je me trouve même élégant. Pour mon styliste, c'est une autre histoire. Lui, est ravi de son travail, et ne cesse de me jeter des compliments. Tellement excité, qu'il tape dans ses mains. Tous fous, j'vous dis ...
On m'emmène rejoindre Amélia. Lorsque j'arrive dans la salle, je l'aperçois bouche bée devant le miroir, en train de s'admirer, ce qui m'arrache un sourire. Je m'approche silencieusement. Elle est revêtue d'une longue robe blanche, avec des épis de blés semblables aux miens. Je remarque son énorme décolleté, qui là encore me refait sourire: il est plus facile pour les femmes de séduire avec des vêtements pareil ... Elle aussi porte une couronne dorée. L'ensemble est assez plaisant à voir. Je suis sûre qu'elle va décrocher des sponsors. Rien qu'avec son décolleté ... Je m'approche un peu plus, et aperçois mon reflet dans la glace. Je suis quand même moins impressionnant. Elle se retourne, et m’adresse un grand sourire, auquel je répond. Je sais bien que je ne la verrais pas en vie très longtemps, mais bon ...

Nous voilà dans une salle (oui encore une autre) avec les autres tributs. Je ne m'attarde pas aux détails de leurs tenues. Je me rappelle juste avoir vue une fille encore plus provocante qu'Amélia avec son ventre nu, et ses seins très peu couverts (oui, j'ai une mémoire sélective et alors?).

19 : 57 : 00

Des portes coulissent sans un bruit. Amélia pose sur moi un regard interrogatif. Je réalise qu'elle se demande si nous devons y aller ou pas. Je hoche la tête, et lui emboîte le pas. J'ai du mal à réaliser que même si je ne la connais pas, je ne la verrai plus (ou peut-être ce sera elle qui ne me verra plus, qui sait). Nous arrivons à une sorte de balustrade invisible au public. J'ai l'impression d'être dans le vide. A mes côtés, je vois Amélia qui n'en mène pas large. Vertige. Je n'ai pas ce problème. Mais elle apparemment ... oui. Elle s'appuie contre le mur, et ferme les yeux. Elle a le visage très pâle. Je lui tapote le bras, amicalement, et l'accompagne de mon mieux jusqu'au char. Elle prend place à côté de moi, et ensemble nous attendons.

19 : 59 : 57

19 : 59 : 58

19 : 59 : 59

20 : 00 : 00

Une musique résonne dans tout le Cirque. L'hymne de Panem, majestueux, qui ne représente en rien notre pays, ou plutôt notre dictature. Je vois le char des tributs du un prendre de la vitesse, puis de l'envol. Et ainsi de suite, les chevaux attelés décrivent de larges cercles, en battant des ailes. Et c'est notre tour. Le char bascule vers l'avant. Je me cramponne aux poignées, et vois du coin de l'oeil qu'Amélia fait de même.
Et puis je lâche tout. Je me sens stable, je prends confiance en moi. J'aborde alors un grand sourire, aussi large que possible, et salue le public que je ne vois pas, à cause des projecteurs qui m'aveuglent. Je me demande la tête que j'ai, enfin je le saurais plus tard lors de la retransmission. J'espère tout de même gagner quelques sponsors, même si l'idée de dépendre de gens qui nous tuent, ne me plait pas vraiment. En pensant à tout ça, je fais la grimace. Puis je me rappelle que mon visage est filmé, et vu par tout Panem. Je me reprends aussitôt. Ca n'a duré que quelques secondes, mais c'est juste suffisant pour ne plus avoir personne ...

Le char se pose à côté du 8 (tiens, y a la fille au ventre nu dessus). Quelques secondes plus tard, arrive le 10. Puis, le 11 et enfin le 12. Un grand silence s'installe. Oppressant, ça me rend mal à l'aise. Enfin, un homme grand, brun, petite barbichette finement taillée, se lève de son siège, et s'avance au balcon. Je connais trop bien ce visage: Berckley, notre dictateur, bien qu'il se fasse appeler président.

« Bienvenue! Bienvenue aux Hunger Games! »

Le bruit monte d'un coup. La lumière des projecteurs se fait moins forte, et j'aperçois toute cette foule de gens multicolores, tous différents, et pourtant pas tant que ça. Ils crient, ils rigolent, ils tapent des pieds et des mains, pour faire savoir leur enthousiasme. Et nous ? Pensent-ils une seule fois à nous, à nos impressions, nos sentiments ? Non. Bien sûr que non. Ils me dégoûtent. J'ai envie que le char reparte tout de suite. Mais non. Je dois continuer à sourire bêtement avant que l'on m'enterre.

Le char remonte, et s'élève de nouveaux dans les cieux. Je ferme les yeux, et réalise que la machine est en route. Notre fin a commencé.

FICHE ET CODES PAR RIVENDELL
Revenir en haut Aller en bas
https://the-hunger-games-rpg.forumgratuit.org
Contenu sponsorisé



En savoir plus

CEREMONIE D'OUVERTURE DES HUNGER GAMES. Empty
MessageSujet: Re: CEREMONIE D'OUVERTURE DES HUNGER GAMES.   CEREMONIE D'OUVERTURE DES HUNGER GAMES. Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

CEREMONIE D'OUVERTURE DES HUNGER GAMES.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» The Hunger Games RPG ☼
» Les Hunger Games
» Hunger Games RPG: Colosseum
» Ta phrase version Hunger Games ♥.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
The Hunger Games RPG :: • Panem • :: ▬ Le Capitole ▬ :: La Ville :: Le Grand Cirque.-